« Effet collatéral » du Brexit rentré en vigueur samedi 1er février 2020, les ressortissants britanniques, installés chez nous, ne connaissent pas les conséquences de la sortie de l’Union Européenne. Pour ainsi dire, ils ne savent plus sur quel pied danser.
« Soit on part, soit on reste » résume Marie Jo Leech, installée à St-Sornin la Marche, dans le nord Haute-Vienne, depuis 17 ans. Elle, de nationalité Anglo-suisse. Conseillère municipale, ne pourra pas voter aux prochaines élections municipales, et encore moins être candidate à ce scrutin. Comme l’ensemble des ressortissants britanniques, elle considère qu’on l’a laissé tombé. Avec le Brexit, le gouvernement britannique pourrait ne plus subvenir à sa couverture sociale.
Ecoutez Marie-Jo Leech au micro RMJ de Christophe Gourcerol.
Pour l’heure, les règles ne changent pas de manière radicale. Une période de transition est entrée en vigueur le 1er février. Le temps pour le Royaume Uni et l’Europe de se mettre d’accord sur les termes de leurs futures relations. Cette période va durer, au moins, jusqu’au 31 décembre 2020.
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